Comment fonctionnez-vous avec les dates courtes ?
Raphaël, employé de La Fourmi : Il y a plusieurs dates, plusieurs systèmes. Il y a ce qu’on appelle les DLC, donc ça c’est les Dates Limites de Consommation. Ça concerne surtout les produits frais. Donc ça, c’est des produits qu’on ne peut pas vendre après la date. C'est interdit par la loi. Après, il y a ce qu’on appelle les DDM, Dates de Durabilité Minimale et les DLUO, donc ça c’est Dates Limites d’Utilisation Optimale. Donc en fait là, il n’y a pas de règles, on peut les vendre après la date, par contre, on est tenu de prévenir le client. Le principe, c’est que vu que c’est du destockage, on casse les prix, tout le monde s’y retrouve, en plus ce qui est cool, c’est qu’on fait un geste pour la planète parce qu’il n’y a pas de gaspillage alimentaire comme pourraient faire d’autres enseignes plus connues.
Quels avantages à ce que La Fourmi ne soit pas regardante sur les dates ?
Fabrice, fournisseur : Pour nous, c’est important qu’ils ne soient pas regardants sur les dates parce-que c’est sûr que malheureusement, de temps en temps, on peut avoir des produits qui sont sur ces dates de fin de consommation. Ça ne veut pas dire que le produit est mauvais, le produit, il est largement bon. Il y a juste qu’à partir de cette date-là, le produit commence à être un petit peu moins gustatif et donc du coup, il est encore utilisable, malheureusement il y a beaucoup trop de gens qui croient que le produit ne l’est plus, le prend et le jette. Et donc nous, ça nous permet de pouvoir passer les produits qui sont à date déjà dépassée.
Cécile, cliente : Je trouve ça adapté. C'est un bon moyen de permettre de ne pas gaspiller ces choses-là, tout en faisant un peu de revenus mais que du coup les prix sont moins chers parce que ce n’est pas comme quelque chose qu’on pourra garder très longtemps. Je trouve ça plutôt adapté.