Laura, 33 ans, habite dans les Landes, à Mont-de-Marsan, avec son mari Pierre et, depuis bientôt deux ans, leur petite fille Emma. Elle est vendeuse automobile et lui, boucher dans un restaurant étoilé du Gers.
Si le coût de la vie à Mont-de-Marsan n’est pas très élevé, le métier de vendeuse automobile est payé à la commission et ne permet pas à Laura d’avoir un revenu fixe. Ainsi, pour remédier à cela, Laura et Pierre ont adopté quelques stratégies qui leur permettent d’optimiser leur pouvoir d’achat.
Transformer un hobby en revenu
Depuis petite et sur son temps libre, Laura confectionne des bracelets qu’elle offre à sa famille et à ses amis. Depuis quelque temps, elle nous confie en avoir fait une petite activité : « J’ai toujours aimé faire ces petits bracelets artisanaux. J’avais toujours eu pour habitude de les offrir à ma famille ou à mes amis. Au cours d’une soirée, quelqu’un m’a demandé où je l’avais acheté. C’est là que j’ai réalisé que je pouvais envisager d’en faire et de les vendre sur vinted.com. Au début, je considérais vraiment que c’était un hobby, mais finalement, cela me génère environ 150 euros par mois. » Ce complément de revenu n’est donc pas négligeable, car il lui rapporte près de 1 800 euros par an.
Profiter de ses avantages professionnels
Alors que la viande est l’un des postes de dépense les plus importants dans le budget alimentaire d’un ménage, Pierre, de son côté, utilise ses compétences et les avantages de son métier pour réduire les dépenses. Il dit : « Je m’occupe de préparer toutes les pièces de viande pour le restaurant. Ce faisant, je peux récupérer les morceaux non utilisés et les ramener à la maison. Cela nous évite d’acheter de la viande et nous permet de réaliser d’importantes économies. Parfois, quand les cuisiniers travaillent sur une nouvelle carte, j’ai même la chance de ramener quelques plats préparés à la maison et on en profite bien. »
Réaliser le rêve de devenir propriétaire
Le parcours vers la propriété a été une véritable aventure pour Laura et Pierre. Il y a trois ans, ils ont réalisé leur rêve de devenir propriétaires. Pour y parvenir, ils ont dû faire des sacrifices, notamment en habitant plusieurs années dans un studio pour économiser afin de se constituer un apport. Laura se remémore cette période : « C’est vrai que pendant quelques années, ce n’était pas très confortable, mais nous avons créé des souvenirs incroyables dans ce petit appartement et ça en valait la peine. » Une fois leur apport constitué, Laura et Pierre ont acheté un bien à rénover, ce qui leur a permis de réaliser d’importantes économies. D’abord, car les travaux ont été un véritable levier de négociation, mais aussi car ils ont réhabilité la maison eux-mêmes. Laura nous confie : « On souhaitait réaliser les travaux nous-mêmes, car nous n’avions pas les moyens de tout faire faire par des artisans. C’était top ! Tous nos amis et nos familles nous ont aidés à effectuer les travaux et nous avons passé de super moments à tout rénover. Puis, on s’est rendu compte que les travaux que nous avions faits avaient apporté une valeur à la maison. ». Au moment où leur fille est née, la maison devenait un peu trop petite. Alors, ils ont vendu celle-ci avec une plus-value de 20 000 euros. Ce qui leur a permis d’acheter une maison plus grande et de répéter cette démarche.
Enfin, Laura dit : « Nous avons toujours cherché des moyens pour optimiser nos dépenses et pour augmenter notre épargne. Que ce soit à travers des projets de rénovation ou des petits gestes au quotidien, chaque économie compte. » Cette approche leur a permis non seulement de grandir financièrement, mais aussi de se construire une vie plus confortable.
Aujourd’hui, Laura et Pierre profitent de leur belle maison, fruit de leur dur labeur et de nombreuses économies astucieuses. Ils nous montrent qu’avec beaucoup de travail et de détermination, il est possible de devenir propriétaire.