Tom, jeune homme de 23 ans, navigue entre études et travail. Étudiant en école de commerce à Bordeaux, il est immergé en contrat d’alternance dans la concession de moto familiale de Royan, sa ville natale, où il habite avec ses parents. À ce propos, Tom nous confie : « Seul, il est compliqué de trouver un logement en location. Les loyers sont très élevés, les propriétaires sont très sélectifs sur les dossiers et il m’est impossible d’acheter au vu des taux d’intérêt qui ont dépassé les 4 % ».
L’augmentation du prix du carburant est un souci majeur pour Tom. Avec « entre 200 et 300 km par semaine », ses dépenses ont presque doublé en seulement deux ans. Il souligne à juste titre un problème plus large : « Certaines des entreprises de transport avec lesquelles nous travaillons ont dû augmenter leurs tarifs pour pallier cette augmentation et cela impacte directement le client final ». Outre cela, son statut d’alternant signifie que, bien qu’il travaille, il ne gagne pas autant qu’un salarié en poste classique.
Pour minimiser ses dépenses, Tom fait régulièrement usage des plateformes de covoiturage, notamment pour les longues distances : « Les semaines de cours, je dois faire les allers-retours entre Royan et Bordeaux plusieurs fois par semaine. Généralement, je prends une à deux personnes en covoit’ ». Aussi, pour consommer moins lors des petits trajets, Tom n’utilise plus sa voiture mais sa moto : « En plus de gagner du temps, à moto, la consommation est divisée par deux et le coût d’entretien est beaucoup plus faible ». Enfin, pour gagner un peu d’argent, Tom parraine ses amis sur les banques en ligne : « Il y a souvent des offres très intéressantes. En août, j’ai gagné 300 € grâce à ce système. »
Mais Tom estime ne pas trop mal s’en sortir. Il est vrai que l’alternance présente de nombreux avantages et notamment financiers : « C’est l’entreprise qui finance la formation avec une précieuse aide de l’État. Sans alternance, je n’aurais pas pu faire une école de commerce ».